Marie Oteiza, passion pentathlon

Jeudi 29 septembre 2022

La pentathlète soutenue par le Groupe BPCE vient de décrocher la médaille de bronze lors du relais mixte aux Championnats d’Europe (Hongrie). Elle veut briller à Paris en 2024 dans une discipline en perpétuelle évolution. Explications.

Quel est le point commun entre le tennis de table, la lutte et le pentathlon moderne ? Ce sont des disciplines olympiques, bien sûr. Mais pas seulement ! Elles veulent surtout le rester lors des prochaines olympiades. Et pour y croire, elles adaptent régulièrement leur format. Plus télégénique, plus équitable…

Après Tokyo, le pentathlon a lui aussi lancé sa mue. Un format ramassé en 90 minutes chrono pour une finale regroupant les 18 meilleur(e)s et bientôt… une nouvelle épreuve, pour remplacer l’équitation. Mais ce sera après Paris 2024.

En attendant l’échéance, Marie Oteiza répète ses gammes avec l’équipe de France de pentathlon à l’INSEP. Filles et garçons sont réunis pour travailler l’épreuve du relais mixte, pas encore olympique mais épreuve inscrite aux championnats du Monde et d’Europe. Avec Ugo Fleurot, Marie Oteiza a d’ailleurs remporté il y a quelques jours la médaille de bronze européenne en Hongrie. De bon augure en vue de l’échéance olympique qui aura lieu sous les ors du Château de Versailles

En parlant d’histoire, le pentathlon était déjà au programme des Jeux Antiques : il rassemblait course à pied, javelot, saut, lancer du disque et lutte. C’était le sport roi ! Celui qui désignait le « victor ludorum », le vainqueur des Jeux.

Marie Oteiza, double championne d’Europe en 2018

En 1912, en vue des Jeux de Stockholm, le baron de Coubertin souhaitait réintroduire un sport qui récompense un athlète complet. Ce fut le pentathlon, en version moderne… Escrime, natation, équitation, tir et course à pied. Une épreuve par jour pendant cinq jours. Un programme dantesque qui se déroula sous cette forme jusqu’en 1980.

Depuis, les cinq sports sont rassemblés en un jour, totalisant des points sur les trois premières épreuves, transformés en bonus temps pour déterminer l’ordre de départ de l’épreuve finale. Lors d’une course poursuite appelée combiné, les athlètes s’arrêtent au stand pour un tir au pistolet, comme au biathlon, pour départager les concurrents.

Et pour corser le tout, la fédération internationale a décidé de rendre le pentathlon encore plus spectaculaire en ramassant l’épreuve en 90 minutes. Un défi de taille pour les athlètes qui doivent enchaîner des épreuves, certes plus courtes mais sans temps de repos. Ce jour-là, à l’entraînement, c’est quatre épreuves que Marie doit réaliser avec des transitions de 15 minutes maximum, pour se mettre en mode compétition.

L’entrainement d’équitation, discipline plus compliquée en termes de logistique, a eu lieu la veille avec les chevaux de la Garde Républicaine. C’est le point fort de Marie Oteiza, avec l’escrime et la natation, sa discipline originelle. Car c’est par l’eau que Marie a découvert le pentathlon, à l’âge de 13 ans. Mais elle voulait aussi monter à cheval. Alors elle a suivi sa grande sœur sur l’épreuve combinée pour en faire un rêve olympique aujourd’hui. Après avoir remporté le titre européen individuel et par équipes en 2018, la jeune Landaise n’a qu’un objectif : monter sur le podium à Paris en 2024. Mais avant, elle devra se qualifier parmi les 2 meilleures Françaises pour participer à l’épreuve individuelle.

A ce jour, près de 200 sportifs de haut niveau issus de tous les territoires sont accompagnés par les entreprises du Groupe BPCE, notamment via le Pacte de Performance. L’objectif est double : permettre aux athlètes, par des actions de mécénat, de formation et de reconversion, d’envisager sereinement leur double projet sportif et professionnel et ainsi leur offrir les meilleures chances de performer lors des prochaines échéances à venir, notamment pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dont le Groupe BPCE est Partenaire Premium.
 

« La même flamme nous anime »